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Un décret italien vise à pénaliser les actions au service de l’humanité

Par PaulV , le 9 mai 2025 - 3 minutes de lecture

Depuis peu, un nouveau décret italien a été mis en place, entraînant des conséquences désastreuses pour les actions humanitaires en mer. Cette législation, qui tend à criminaliser les efforts des ONG intervenant pour sauver des vies, a suscité une vive indignation parmi les défenseurs des droits humains. En rendant plus difficile la tâche des sauveteurs, ce décret met en péril le principe même de solidarité qui devrait régir notre société.

Des actions humanitaires sous pression

Les organisations telles que SOS Méditerranée, qui œuvrent sans relâche pour porter secours aux personnes en détresse en mer, se retrouvent confrontées à de nouvelles restrictions. Le décret, connu sous le nom de décret Piantedosi, interdit à l’Ocean Viking, leur bateau de secours, d’effectuer plusieurs sauvetages successifs. Cela oblige l’équipage à naviguer sur des routes plus longues et coûteuses pour atteindre des ports de débarquement éloignés tels qu’Ortona, allongeant ainsi leur durée de mission et augmentant les frais d’exploitation.

Un coût humanitaire supplémentaire

Cette politique des « ports éloignés » entraîne des dépenses supplémentaires massives. En effet, les détours nécessaires pour atteindre les nouveaux ports imposés coûtent jusqu’à 200’000 francs supplémentaires pour l’ONG chaque année. Au lieu de pouvoir sauver un nombre considérable de personnes, l’Ocean Viking se voit contraint de réduire ses interventions, démontrant ainsi l’impact direct de cette législation sur les vies humaines.

Durcissement des règlementations et conséquences

Ce décret, s’il n’est pas rapidement révoqué, constitue un virage dangereux qui pourrait voir les actions humanitaires considérées comme des actes criminels. Des milliers de personnes continuent à fuir la guerre et la misère, espérant atteindre les côtes européennes. Pourtant, se voir empêcher de sauver des vies en mer est tout simplement inacceptable. Comme l’affirme le nouveau directeur de SOS Méditerranée, Elliot Guy, ces restrictions sont une hérésie par rapport au droit international et nuisent au sauvetage de ceux qui sont en danger.

La solidarité mise à l’épreuve

A travers cette crise humanitaire exacerbée par la nouvelle législation, les organisations comme SOS Méditerranée ne peuvent compter que sur la générosité du public. Avec un besoin annuel de 8 à 9 millions de francs de dons privés pour poursuivre leurs missions, ces concerts de soutien à Genève deviennent essentiels non seulement pour collecter des fonds, mais aussi pour rappeler l’importance de la solidarité. Chaque euro compte et peut faire la différence entre la vie et la mort pour ceux qui se retrouvent en détresse en mer.

Appel à l’action collective

Les actions des ONG et des bénévoles ne doivent pas être entravées par des règlements inhumains. Face à cette situation, il est primordial que la communauté internationale se mobilise pour dénoncer ces pratiques et soutenir les organisations humanitaires. Chaque geste de solidarité, même le plus petit, peut contribuer à faire entendre la voix de ceux qui n’ont souvent pas d’autre choix que de risquer leur vie en mer, et cela doit nous rassembler tous.

PaulV

Bonjour, je m'appelle Paul, j'ai 25 ans et je suis pompier. Passionné par mon métier, je consacre ma vie à secourir et protéger les autres. Je suis fier de servir ma communauté avec courage et dévouement.

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