Une avalanche tragique sur le mont Blanc du Tacul a causé au moins un mort et quatre blessés le 5 août 2024.
- Effondrement de sérac provoquant une avalanche vers 2h30 du matin
- 15 alpinistes impliqués : 1 mort, 4 blessés, 10 indemnes
- Opérations de secours massives mais suspendues en raison des risques
- Rappel de l’imprévisibilité des dangers en haute montagne
Une tragédie s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 août 2024 sur le mont Blanc du Tacul, en Haute-Savoie. Un effondrement de sérac a provoqué une avalanche, emportant plusieurs alpinistes sur son passage. Le bilan est lourd : au moins un mort et quatre blessés. La victime décédée est de nationalité française, selon une source proche de l’enquête.
Un accident imprévisible et dévastateur
L’incident s’est produit aux alentours de 2h30 du matin, comme en témoignent les images capturées par les webcams braquées sur le massif. La cause de l’accident serait une chute de sérac d’origine naturelle. Ces blocs de glace, pouvant atteindre la taille d’un immeuble, représentent l’un des plus grands dangers pour les alpinistes en été.
Éric Mesnier, ancien secouriste du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), souligne la difficulté de prévoir ces événements : « C’est difficilement prévisible, depuis qu’on connaît le monde de l’alpinisme, on sait que le plus gros danger c’est une chute de séracs. »
Les opérations de secours ont été immédiatement lancées, mobilisant :
- Des hélicoptères de la gendarmerie nationale et de la protection civile
- Deux équipes cynophiles
- Des secouristes du PGHM et du SDIS
- Des véhicules de secours et d’assistance aux victimes du SDIS et du SAMU
Au total, 15 alpinistes ont été impliqués dans cet accident. Dix personnes indemnes ont été secourues, tandis que les blessés ont été évacués vers les hôpitaux de Sallanches et d’Annecy. Malheureusement, les opérations de recherche ont dû être suspendues en début d’après-midi en raison des risques élevés d’avalanches dans la zone.
Réflexions sur la sécurité en haute montagne
Cet événement tragique soulève des questions sur la sécurité en haute montagne, notamment dans le contexte du réchauffement climatique. Blaise Agresti, ancien patron du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Chamonix, affirme que la « surfréquentation » de l’ascension du mont Blanc n’est pas en cause dans cet accident. Il précise même qu’au moment de la chute de sérac, il y avait « moins de personnes que d’habitude ».
Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-les-Bains, rappelle que « la montagne est dangereuse, tout le temps, qu’il peut y arriver des accidents ». Cette tragédie nous rappelle l’importance de la préparation et de la prudence lors des activités en haute montagne, tout comme lors d’autres types d’accidents en milieu naturel.
En tant qu’ancien pompier volontaire, je ne peux m’empêcher de souligner l’importance de la sensibilisation aux risques en montagne. La formation et l’information du public sont essentielles pour prévenir de tels drames.
| Bilan de l’accident | Nombre |
|---|---|
| Décès | 1 (confirmé) |
| Blessés | 4 (minimum) |
| Personnes indemnes secourues | 10 |
Cette tragédie nous rappelle la puissance et l’imprévisibilité de la nature. Elle souligne également l’importance du travail des équipes de secours en montagne, qui risquent leur vie pour sauver celle des autres. Nos pensées vont aux victimes, à leurs familles, et à toute la communauté montagnarde touchée par cet événement dramatique.
