Témoignage sur le retrait d’une plaque de cheville : expérience et conseils utiles
L’article présente l’expérience de Malika, une jeune femme confrontée à une double fracture de la cheville.
- Échec du traitement orthopédique initial avec plâtre et kinésithérapie.
- Malika cherche un deuxième avis médical et découvre un possible repositionnement osseux.
- Le retrait du matériel d’ostéosynthèse présente des bénéfices et des risques.
- Suivi médical et rééducation postopératoire sont indispensables pour une récupération optimale.
Malika, une jeune femme dynamique vivant seule dans un immeuble sans ascenseur, a récemment traversé une épreuve difficile suite à une double fracture de la cheville droite. Son expérience et son témoignage sur le retrait d’une plaque de cheville offrent une perspective précieuse pour ceux qui pourraient se retrouver dans une situation similaire.
L’échec du traitement orthopédique
Après sa double fracture, Malika a porté un plâtre pendant 4 semaines. À la fin de cette période, la radiographie a montré une absence de consolidation des fragments osseux. Le médecin a prescrit 15 séances de kinésithérapie, mais Malika ne se sentait pas confiante envers ce traitement. Par ailleurs, elle souffrait de douleurs à la hanche droite, en raison de ses fractures, ce qui compliquait davantage sa marche.
La situation de Malika était encore plus complexe car elle vivait seule dans un immeuble sans ascenseur, rendant ses déplacements avec des béquilles très difficiles. En raison de ces défis quotidiens, elle a exprimé à son médecin son souhait de séjourner dans un centre de rééducation, mais cela n’a pas été retenu par son médecin.
Face à un cabinet de kinésithérapie complet ne pouvant la recevoir avant trois semaines, Malika a cherché des solutions alternatives. Elle a pu bénéficier de trois heures d’aide à domicile par semaine, mais cela ne suffisait pas pour combler ses besoins quotidiens.
Un deuxième avis qui évoque un autre traitement possible
Malika, déterminée à trouver une solution, a utilisé le service en ligne deuxiemeavis.fr pour obtenir l’avis d’un chirurgien orthopédiste. Le deuxième avis a non seulement confirmé les fractures, mais a également révélé que l’une d’elles était déplacée et a conseillé un scanner de la cheville et une consultation avec un hyper-spécialiste. Il a également mentionné que la durée de plâtre de 4 semaines était insuffisante.
Le chirurgien a recommandé un vissage chirurgical des os fracturés, tout en précisant que ce type d’intervention n’offre pas de garantie totale de réussite. Ce conseil a permis à Malika de mieux comprendre ses options et de peser les bénéfices et les risques avant de prendre une décision finale.
Déroulement d’une ablation de matériel d’ostéosynthèse
Le matériel d’ostéosynthèse, tel que les vis, les broches, les plaques et les clous, est souvent utilisé pour maintenir les os fracturés jusqu’à leur consolidation. Toutefois, il devient nécessaire de retirer ce matériel si son maintien entraîne des complications telles que la douleur, l’infection, la non-consolidation osseuse (pseudarthrose), la migration du matériel ou la fracture de l’implant.
Le retrait de ce matériel n’est pas toujours une solution miracle et présente des risques. Par exemple, dans les fractures de l’humérus, le nerf radial au contact de la plaque peut entraîner des complications motrices. En revanche, certains patients rapportent une amélioration considérable de la mobilité après le retrait.
La chirurgie se pratique généralement sous anesthésie locorégionale, et la rééducation postopératoire peut varier d’un patient à l’autre. Malika devra suivre une rééducation adaptée pour retrouver pleinement l’usage de sa cheville.
Quels sont les bénéfices à se faire retirer le matériel ?
Enlever le matériel d’ostéosynthèse comporte plusieurs bénéfices. Les patients peuvent constater une diminution des douleurs et une meilleure mobilité. La gêne mécanique occasionnée par la présence du matériel, notamment lorsqu’il est sous la peau et en contact avec les chaussures, peut être fortement réduite.
De plus, le risque d’infection lié à la présence prolongée d’un corps étranger dans l’organisme diminue après le retrait. Cela pourrait permettre à davantage de patients de retrouver un mode de vie plus normalisé, favorisant la reprise d’activités physiques et professionnelles.
En revanche, la décision de retirer le matériel doit être soigneusement évaluée, tenant compte des risques et des bénéfices spécifiques à chaque patient.
Quels sont les risques à se faire retirer le matériel ?
Malika a longtemps pesé les bénéfices et les risques de cette intervention. Les risques associés au retrait du matériel d’ostéosynthèse incluent :
- Fracture osseuse lors de l’intervention
- Infection nosocomiale post-opératoire
- Complications nerveuses dues à l’extraction du matériel
- Hématomes et autres complications localisées
Il est primordial de suivre un suivi médical continue pour surveiller l’absence de complications et évaluer la réussite de l’opération. Chaque patient doit recevoir des soins personnalisés et adaptés à son cas spécifique pour maximiser les chances de récupération.
L’expérience de Malika montre combien la situation peut être complexe et les décisions difficiles. Mais avec un accompagnement médical adéquat et une information éclairée, elle espère retrouver bientôt une meilleure qualité de vie.