Isère : six associations se regroupent pour un exercice d’envergure

Un exercice inter-associatif est organisé, le 16 juin prochain à Pont-de-Claix, une petite commune située à quelques kilomètres au sud de Grenoble, en Isère. L’objectif est de tester la gestion d’un événement type attentat au cours d’un dispositif prévisionnel de secours, de tester la chaîne de commandement interne à chaque association agréée de Sécurité civile (AASC), de tester la coordination, la capacité de mobilisation des moyens humains et matériels et surtout, d’entraîner les secouristes en condition réelle.

En tout, ce sont six association qui vont s’exercer ; la Protection civile (ADPC), la Croix-Rouge française (CRF), la fédération française de sauvetage et de secourisme (FFSS), la fédération des secouristes français Croix-Blanche, le centre français de secourisme (CFS) et l’union départementale des premiers secours (UDPS). « Nous souhaitons montrer aux autorités (préfecture, SDIS, SAMU), ainsi qu’à nos différentes fédérations nationales, que nous sommes capable d’unir nos force afin de travailler ensemble » indique à notre rédaction Loïc Raymond, responsable communication de l’UDPS 38.

Les gendarmes du PSIG joueront le jeu

C’est à l’occasion d’un raid multi-sports, que les équipes de secours des six associations seront réparties sur le territoire de Champagnier, afin de pouvoir sécuriser la course. Un concert est organisé, à l’arrivée de la course, aux papeteries de Pont-de-Claix. Lors du concert, une déflagration se fait entendre et l’équipe sur place constate la présence de nombreuses victimes et demande du renfort et l’intervention des forces de l’ordre. Durant l’arrivée des renforts, une nouvelle déflagration retentit suite à la mise en route d’un gilet explosif par un second assaillant.

Le nombre de victimes étant supérieur aux nombres de secouristes sur place, la montée en puissance du dispositif s’organise avec la mise en place d’un PC (Poste de Commandement) afin de coordonner les actions et interventions de chaque équipes engagées, le montage d’un PAM (Poste Associatif Médicalisé) et l’évacuation des victimes en ambulance vers un Centre Hospitalier fictif. Le Peloton Spécialisé d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) participera à l’exercice afin d’être au plus près de la réalité.